FOYER EVANGELIQUE INTERNATIONAL / CENTRE EVANGELIQUE PROTESTANT
Membre de l'Union des Assemblées protestantes en mission, membre de la Fédération protestante de France
BREF HISTORIQUE
En fait, le Foyer Evangélique International est une église fondée en Avril 1985 à Antananarivo dans un triple but. D’abord, offrir aux étrangers résidant ou de passage dans la ville, un cadre cultuel évangélique dans lequel ils seraient à l’aise pour entretenir leur vie spirituelle. Ensuite, pourvoir à la population locale désireuse de développer son niveau culturel, une opportunité de réfléchir et de s’exprimer en langue étrangère pendant qu’elle devrait louer Dieu et en méditer la parole. Enfin, procurer à diverses catégories de gens, un lieu de rencontres régulières où la qualité de la musique, du discours et des échanges les aiderait à oublier leurs différences individuelles, et à parvenir dans la joie de la compréhension mutuelle et de la communion fraternelle.
Naturellement, cette église n’a pas cessé de rencontrer une forte opposition du diable dans tous les domaines. Du même coup, nous étions confrontés à nombreuses épreuves notamment matérielles à cause d’elle. Mais aucun de nous ne regrette de l’avoir crée. Car nous tressaillons de bonheur chaque fois que nous pensons aux dizaines de milliers de personnes qu’elle a réussi à conduire à la joie du Seigneur au cours de ses vingt deux années d’existence. Parmi cette grande foule, quelques-uns se sont dispersés et se retrouvent maintenant à la Réunion, à Maurice, aux Comores, en Afrique, en Asie, en Australie, en Europe, en Amérique, au Canada, voire au Proche Orient, sinon dans les autres villes et villages de Madagascar. D’autres sont restés à Behoririka et ravis de voir de nouvelles personnes, venues de toutes parts, se joindre à eux pour louer et adorer le Seigneur dans une ambiance habituellement très joyeuse.
De temps à autre, certains d’entre eux nous écrivent pour nous encourager par leurs témoignages personnels, augmentant ainsi l’intensité du bonheur que nous ressentons à leur sujet. Dans leurs lettres, ils affirment qu’ils se rappellent parfaitement des miracles que Dieu a opérés dans notre communauté, pour les délivrer des mauvaises habitudes, de l’alcoolisme, de la drogue, des oppressions démoniaques, ou de diverses sortes de maladies. Ils nous signalent également qu’ils ont eu du succès dans leurs études, leur travail et leur vie de famille, grâce aux structures de raisonnement que nos prédications leur ont transmises. Evidemment, ils constituent donc tous l’objet de nos incessants remerciements envers Dieu. Et nous formons sincèrement devant Dieu le vœu qu’ils continuent de cheminer jusqu’au ciel dans cette belle page d’histoire qu’ils ont ouverte avec nous.
QUANT A NOTRE EGLISE A PARIS
Depuis plus d’un siècle et demi, des missionnaires de France, d’Angleterre, de Norvège, de Danemark, de Suède, de Suisse, des Pays-Bas, d’Italie, d’Amérique, et du Canada sont venus tour à tour à Madagascar apporter l’Evangile de Jésus Christ au peuple malgache. Laissant tout derrière eux, ils y sont allés répandre cette bonne nouvelle du salut de Dieu, parce qu’ils ont cru que ce message là est universel, qu’il n’a pas de frontière, qu’il intéresse le monde entier, et qu’il ne doit souffrir d’aucune forme de nationalisme. Sans doute, ils ont fondé leur conviction sur ce passage de Jean 3 :16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils Unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Bref, ils étaient persuadés que cette île lointaine avait besoin qu’ils lui communiquent cet amour de Dieu, et que rien ne devait les empêcher d’assumer cette mission
Personnellement, mon épouse et moi-même leur en sommes très reconnaissants. Car nous savons qu’ils n’auraient pas été assez motivés pour s’engager et se dévouer dans cette aventure missionnaire en terre inconnue, s’ils n’avaient pas obéi à une telle conviction. Eussent-ils préféré attendre que leurs patries soient parfaitement évangélisées avant de prêcher l’Evangile ailleurs, mon pays et mon peuple seraient encore restés dans les ténèbres de l’ignorance, du paganisme, et de la haine intertribale. Heureusement, ils ont accompli leur mission à Madagascar. Et c’est en quelque sorte à leur ministère que nous devons notre qualité de serviteurs de Dieu. Sans avoir été éclairés, encouragés et enrichis par leur histoire et leur enseignement, nous ne serions peut-être pas devenus ce que nous sommes dans le royaume de Dieu. Sans cette lumière de leur exemple, nous n’aurions peut-être jamais eu l’idée de nous installer en France pour nous mettre à notre tour au service de l’Evangile de Dieu parmi les pays occidentaux.
Certes, nous n’avons pas encore terminé notre ministère pastoral à Madagascar. En tout cas, nous continuons de le remplir de plusieurs manières. Mais comme nous avons toujours considéré que cette responsabilité là ne devrait pas nous empêcher de nous acquitter de notre dette envers l’Occident par rapport à l’Evangile de Dieu, nous avons pris l’initiative d’ouvrir une église à Paris en Avril 2002. Et c’est ainsi que notre Centre Evangélique Protestant est né. Depuis sa création, elle a déjà été en bénédiction à plusieurs dizaines de personnes, et continue d’apporter son soutien spirituel et moral à bon nombre de couples et de familles.
A ce propos, nous n’oublierons jamais la joie qui illuminait le visage de ceux qui sont venus nous raconter leur histoire. Autrefois, ceux-ci vivaient sans amis susceptibles de les accompagner dans le combat de la vie jusqu’à la victoire. Ils se sentaient désarmés en face du phénomène de la solitude, de la peur, et des conflits conjugaux et familiaux. Maintenant, grâce à Dieu, ils ont trouvé dans cette église l’équilibre, la force et le confort intérieurs dont ils avaient tant besoin. Et par leurs témoignages, nous sommes immensément encouragés dans cette nouvelle dimension de notre ministère, osant par ailleurs espérer que plusieurs milliers d’autres personnes nous rejoindront dans le service de Dieu pour n’être plus jamais seuls dans les différentes péripéties du quotidien.
Que Dieu en soit loué !